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CODE ETHIQUE ET DEONTOLOGIE

   1. PREMIÈREMENT, NE PAS NUIRE
 
Issu du serment d'Hippocrate, « primer non nocere » est l'un des principes fondateurs de la médecine moderne. Loin de se limiter à ce seul domaine, cette idée a guidé, guide, et guidera encore les pas de celles et ceux qui tendent à entreprendre des actions tout en se préservant d'ajouter plus de souffrance dans un monde qui en comporte déjà son lot.
 
Elle est l'un des points de départ de nombreux projets humanitaires, et SOTERRIA tient à s'inscrire dans la digne continuité de cette idéologie. Car aucune part n'est séparée du tout, nous ferons donc toujours de notre mieux pour que soigner la main gauche ne vienne pas endommager la droite.
 
Point central de notre engagement, cette règle nous permet de définir précisément nos missions et fait office de garde-fou, elle encadre notre action et précise nos buts. Ce socle immuable est le pilier principal autour duquel est bâti notre code de conduite.
 
   2. IMPARTIALITÉ
 
Si l'humilité est une qualité, elle est avant tout une posture définissant notre positionnement au sein de l'altérité. Qui que nous soyons, nous ne sommes pas supérieurs à nos semblables ; ce simple constat nous incite à offrir notre aide de la même façon à tous ceux qui la nécessiteront au cours de chaque projet. Car si nous ne sommes pas « mieux » qu'autrui, alors il ne nous appartient pas de déroger à la neutralité et de choisir à la place de celui qui est notre égal.
 
Nos convictions politiques, nos croyances ou nos avis ne doivent donc pas orienter notre action, cette prérogative se doit d'être réservée à la morale.

   3. INDÉPENDANCE
 
Sans celle-ci, il nous serait impossible de respecter les principes qui sont les nôtres.
 
Comme le disait Jacques Ruffié « Il n'y a d'éthique que lorsqu'il y a liberté ».
 
Préserver notre indépendance est donc un principe qui nous rapproche de nos buts premiers, qui, si elle n'est pas aussi vaste que la liberté, nous permet au moins de toucher cette valeur fondamentale du bout des doigts.
 
   4. RESPONSABILITÉ
 
De par notre statut d'association, notre modèle de fonctionnement et le type de mission qui nous incombe, il ne nous faut jamais quitter des yeux que nous sommes les premiers responsables de nos actions. Se savoir imputé de ce devoir est essentiel afin de ne pas s'écarter du chemin moral que nous avons choisis d'emprunter. Et si l'infaillibilité n'est jamais atteignable, tendre vers celle-ci, tout en assumant les échecs inévitables, reste l'un des moyens le plus sûrs de respecter nos engagements.
 
   5. NON-LUCRATIF
 
Cette idée est à l'origine même du modèle des ONG. S'il nous faut néanmoins avoir assez pour perdurer dans nos engagements, jamais notre action ne doit nous permettre de nous enrichir ou d’excéder nos besoins premiers. Si tel venait à en être le cas, alors nous ne pourrions pas être en accord avec les principes énumérés précédemment. Une action visant uniquement notre propre bénéfice ne pourrait en aucun cas être altruiste et se retrouverait en opposition directe avec le principe des associations caritatives.



 
POST-SCRIPTUM

Au fur et à mesure des apprentissages, des rencontres et des missions, notre code éthique évoluera afin de se rapprocher des idéaux qui sont les nôtres. Nous avons tenté d'énoncer, avec autant de justesse qu'il nous est possible d’insuffler par des mots, les principes fondateurs et les concepts qui englobent SOTERRIA. Cette charte est donc encore imparfaite et limitée mais se développera parallèlement à nos actions afin de traduire avec de plus en plus de justesse nos valeurs morales et le cadre de nos actions.

Liens en relation avec l'éthique :
 
- https://www.cairn.info/revue-internationale-et-strategique-2007-3-page-113.htm

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